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PERIODE "THE CROONERS"

KNOKKE - Casino
18 août 2007

Une nuit flamande surprenante et passionnante

Voici que notre petite équipée française reprend joyeusement la route du Lottiland pour un très espéré mais unique concert à Knokke. Un week-end prolongé au plat pays ! cet évènement en étant bien sûr le principal et magnifique prétexte.

KNOKKE, une station huppée de la côte belge, mais aussi un nom qui sonne musicalement bien aux oreilles des admirateurs d'Helmut Lotti et une date que nul n'oublie de cocher sur son agenda.

KNOKKE, qui accueille ce samedi 18 août 2007 sa désormais traditionnelle grand'messe de l'été célébrée par Helmut et dirigée par son talentueux GSO. C'est maintenant une tradition qui s'est instaurée depuis plusieurs années et c'est devenu le rendez-vous incontournable pour ses fans.

KNOKKE, qui rime avec rock, mais aussi avec retrouvailles puisque les amies de tous pays se réunissent pour partager cette soirée si spéciale. Une soirée qui s'annonce extraordinaire dans l'une des plus belles stations balnéaires, mais aussi pour nous de jolies ballades et visites en prévision pour revoir Bruges, la Petite Venise du Nord et découvrir la belle ville de Gand et ses façades classées.

Tout un programme ! Et quel programme !

Dans l'après-midi, sur le front de mer, les fans se pressent déjà en direction du « J'Raff », ce bar qui est devenu le point de ralliement de celles et ceux qui aiment se retrouver joyeusement pour un salut, un mot, une bise, ou pour se restaurer avant de rejoindre le casino. C'est ici d'ailleurs que nous faisons la connaissance de Jacqueline et Robert de l'Est et de Delphine et Patrick avec qui nous avons agréablement discuté et sympathisé et qui venaient pour la première fois à Knokke.

Bien avant l'heure du concert, dans le hall du casino où domine un des plus beaux et impressionnants lustre de cristal, le public de tous horizons se masse à l'entrée de la salle, faisant prendre ainsi la mesure de la popularité d'Helmut. C'est animé, c'est chaleureux, on échange. On blague. L'atmosphère est celle des soirs de grande fête. Imaginez, nous n'avons pas entendu Helmut sur scène depuis mars et sa voix nous manque. L'émotion et l'impatience sont palpables tant chez les habitués que chez nos amis nouveaux venus.

Enfin l'heure est venue pour tous de prendre place autour de ces petites tables dressées pour l'occasion. Nous sommes assez loin de la scène, ce qui ne nous enchante pas, mais après réflexion, nous pourrons ainsi profiter d'une bonne vue d'ensemble sur le spectacle. Et c'est à cet instant que nous découvrons le décor « crooner » et que nous comprenons que la soirée ne sera pas exactement Rock & Roll.
Pourtant, ce sera une nuit flamande peuplée de différentes couleurs musicales dépeintes magnifiquement bien par les sons savoureux et colorés de la voix en Or d'Helmut. Une belle occasion de nous laisser balader dans son univers, emmenés par sa voix magique et son orchestre, vers une seule et même destination : la musique. Une nuit flamande surprenante  mais Ô combien passionnante.

Soirée surprenante  en effet par la teneur du programme que l'on n'a pas vraiment l'habitude d'entendre à Knokke, Helmut y présentant le plus souvent des concerts dits « Rock & Roll » . La rumeur laisse entendre que c'est un peu la spécialité du lieu. D'ailleurs Helmut y chante toujours en costume de ville. Or, ce soir, c'est tout à fait différent car c'est un « best of » qu'il nous propose en costume et noud papillon noir pour la première partie et en queue de pie pour la seconde, sur une scène au décor classique crooner avec l'escalier rouge central. Pas étonnant donc que tout le monde soit plus ou moins décontenancé par la composition de ce spectacle qui n'est pas vraiment ce qui est attendu à en croire les uns et les autres. Il faut bien dire qu'un quiproquo est né, il me semble, pendant les dernières semaines qui ont précédé cette manifestation.

Premièrement, comme c'est l'habitude à Knokke, les fans venaient assister tout naturellement à une prestation rock.

Deuxièmement, il était facile de penser que du fait de son déplacement au 18 août, ce concert s'articulerait autour d'Elvis pour un hommage spécial à l'occasion des 30 ans de sa disparition le 16, ces rendez-vous de Knokke ayant toujours lieu normalement en juillet de chaque année. Ainsi tout le monde s'était plus ou moins imaginé que cette édition 2007 serait dédiée au King, dont on sait qu'il est l'idole d'Helmut.

Troisièmement, comme semblait l'annoncer la bannière du MBO, Helmut était attendu dans son costume de cuir noir, comme il l'a fait d'ailleurs dans ses open-air en Allemagne. Il est vrai que le revoir ainsi vêtu aurait fait plaisir à tous.

Tous ces éléments faisant que ses admirateurs ont été surpris, étonnés, puis désappointés pour certains, par ce changement de formule. A noter cependant que l'affiche sur la façade du casino et celle dans le panneau publicitaire du front de mer, représentaient Helmut en costume classique.

Un fait est certain, c'est qu'il est toujours délicat de changer les habitudes.

Pour ma part, si j'ai été aussi un peu dépitée dans les premiers instants, le plaisir de revoir Helmut sur scène et la qualité exceptionnelle du concert qu'il a livré ont gommé rapidement tout le reste.

D'ailleurs à ce propos, permettez-moi une petite anecdote. En fait je n'ai pas été aussi étonnée que cela par ce changement de répertoire car un petit fait m'avait mis la puce à l'oreille. En effet, vers 18 h, me trouvant aux abords du casino, j'avais entendu s'égrainer, lointains, quelques sons de la répétition, et à ma grande surprise j'avais perçu quelques notes de Santa Lucia !! ce qui m'a fait m'interroger. oui déjà..sur la teneur du programme du soir..

Soirée passionnante car ce soir là au casino, tout a été d'une excellente facture, tant au niveau de l'exploit vocal : très belle voix, bien posée, profonde, qu'au niveau de la composition du spectacle qui ne réunissait que de beaux et grands morceaux dont seul Helmut a le secret et quelques jolies surprises, et tant aussi sur le plan de la prestation scénique très sobre.

Vous avez bien sûr compris que j'ai été enchantée et que la magie vocale a encore opéré.

Voici donc qu'Helmut entre sur scène sous une belle ovation pour nous dire en chanson combien il est heureux de chanter ce soir pour nous  I am so lucky to sing. Au long de la soirée, toutes les variations musicales sont présentes dans ce récital hétéroclite. Un programme époustouflant où la qualité et la puissance vocale d'Helmut sont sollicitées à maintes reprises pour ravir et stupéfier tout le public. Il est très en voix et est plus que généreux dans son interprétation de Hurt, Granada ou Havah Naghila où il tient la note pendant de longs moments. Il donne et donne encore sans compter.

Les nostalgiques peuvent être sous le charme de sa voix douce qui croone délicieusement les grands standards comme Mandolins in the Moonlight et That's Amore.

Ce n'est pas défendu de fondre pour sa voix romantique dans You've Lost That Loving Feeling et And I Love You So et de se régaler avec l'hommage à Elvis dans des chansons plus rythmées comme One Night With You et Suspicious Minds qui le transporte dans la salle pour un bain de foule.

La voix sensuelle d'Helmut rend tout à fait bien l'atmosphère dégagée par la musique latino avec Quien Sera et Eso Beso .

Le dépaysement est garanti avec sa voix d'une chaleur torride qui nous emmène en Afrique pour Out Of Africa, The Lion Sleeps to Night, et son Pata Pata effréné parmi ses fans.

Il aime à se souvenir de ses débuts avec Kom Nu en néerlandais, toujours accueillie avec plaisir même par les fans de tous pays.

Un petit hommage est fait à Gilbert Bécaud avec What Now My Love.

Un Proud Mary endiablé , comme seul Helmut sait le faire, remet tout le monde en condition après l'entracte.

Les inconditionnels des « Goes Classic  » et les autres aussi ne seront pas en reste avec les incontournables classiques populaires et ses grandes interprétations pour Caruso, Du Nur Du Allein, Hurt, Granada, Havah Naghila, et Nessun Dorma qui clôture la soirée en apothéose.

Tout le monde s'éclate en fin de première partie avec le swing medley toujours décoiffant, tandis qu'en seconde Helmut mettra le feu au casino avec ses medley black et Elvis et le fameux medley final où il met ses musiciens à l'honneur.

Le tout bien orchestré par le GSO et ses talentueux membres, avec Wim et ses arrangements subtils qui habillent chaque chanson d'une parure indissociable. Les choristes qui chantent avec brio contribuent aussi à la beauté et à la qualité du spectacle.

Les temps forts n'ont pas manqué tout au long de cette nuit flamande. Avec le final de Caruso a cappella, c'est toujours le moment d'apprécier la voix d'Helmut au naturel. Avec Nessun Dorma, il offre un supplément d'âme à cette chanson, à se partager dans la salle. Il me semble que c'est toujours le « clou » de chaque représentation. Un moment de grâce. Avec Hurt, il fait une envolée lyrique extraordinaire et tout le monde est suspendu à sa voix... Superbe. Avec Allein, une nouveauté entendue pour la première fois à Bruxelles en mars, c'est la force de l'interprétation et de conviction pour cette chanson en néerlandais.

Deux surprises au rendez-vous !

Une nouvelle chanson  Love is All, magnifique mélodie qui nécessite une belle puissance vocale, très applaudie par l'auditoire qui aime particulièrement quand Helmut aborde ce genre dit « à voix ».

Puis « O Sole Mio  » duo détonnant avec un jeune chanteur Andreï, issu d'un concours Pop Idol . Sa voix s'élève du centre de la salle, forte, profonde, plutôt classique, pour être rejointe par celle d'Helmut, peut-être un peu moins profonde mais beaucoup plus en nuances à mon goût. Un magnifique duo qui a reçu une belle ovation debout qui a rempli d'émotion notre jeune AndreÏ qui a réitéré l'exploit avec Santa Lucia en solo. Un moment pour lui certainement inoubliable.

Même si les habitués ont pu constater qu'Helmut a été moins loquace que d'habitude, plus épuré et plus sobre dans ses interprétations, et qu'il a fait preuve d'un peu plus de réserve dans sa gestuelle, nul doute qu'il a livré un concert d'une grande qualité avec une voix qui nous a tous enchantés et qui n'a pas été avare de beaux exploits vocaux.

J'ai vu les gens sortir heureux de la salle, avec une mine épanouie et souriante. Ça doit être la meilleure récompense pour l'artiste.

A 38 ans, Helmut n'a pas change. Même allure, même charme, même gentillesse et toujours même énergie, et il goûte toujours au même succès. Un parcours sans faille dû à son talent et à son travail. Bravo !

Vous pouvez découvrir d'autres photos du concert en cliquant ici.

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